
Un cancérologue français présente sa vision de la maladie, son traitement et les résultats.
Cancer, peut-on tous guérir demain ?
Dr Schwartz sur Prévention Santé
Dr Laurent Schwartz
le traitement métabolique
Major de sa promotion de la faculté de médecine de Strasbourg, puis major en oncologie à Harvard, Dr Laurent Schwartz commence sa carrière pendant sept ans aux USA, puis regagne la France où il travaille, comme praticien hospitalier dans plusieurs hôpitaux de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.
Il est l’un des premiers médecins à avoir proposé de remettre en question les hypothèses de base fondant la recherche actuelle en matière de traitement sur le cancer pour parvenir à vaincre cette maladie.
Laurent Schwartz s’appuie sur un vaste réseau de chercheurs hors du champ de la recherche sur le cancer.
Réunie à l’École polytechnique, l’équipe formée de mathématiciens, de physiciens et de biologistes concentre son travail sur la recherche d’un traitement efficace et novateur contre le cancer.
L’idée principale est de revenir aux fondamentaux de la biologie.
Le Dr Laurent Schwartz fait le point
sur l’avancée de ses recherches
Précisions apportées par un internaute
En cancérologie, on considère qu’il n’y a pas « un » cancer, mais des cancers spécifiques causés par des anomalies du génome, auxquelles il faut répondre par des traitements de plus en plus ciblés, toujours plus chers. Sa théorie va à contre-courant : « Il faut considérer ce que les cancers ont en commun et non pas en quoi ils diffèrent.
La maladie commence toujours par une inflammation due à l’incapacité pour une cellule tumorale de digérer le sucre qu’elle a capté en excès. Du coup, elle grossit et, sous l’effet de la fermentation du sucre qui y reste bloqué, se divise et laisse échapper des métastases.
Une cellule, soit elle synthétise, soit elle brûle. Dans le cancer, elle fait un peu les deux à la fois. Voilà pourquoi c’est probablement une maladie métabolique, aussi simple que le diabète, due à un dysfonctionnement de la digestion cellulaire. »
Le chercheur n’est pas le premier à formuler cette hypothèse. Dès 1920, Otto Warburg, un des plus grands biochimistes allemands, Prix Nobel de médecine en 1931, l’avait également émise.
Franck
Je voudrais un conseil j ai ma mère qui est atteint d un cancer au cerveau au début il était frontal ils l ont enlevé très beau travail sur Montpellier. 9 mois plus tard un autre à repousser à l arrière du cerveau ont me dit que l on peut rien à ce niveau. Je suis déboussolés désorienté je sais qu’il existe une solution mais laquelle pouvez vous me aider il s’agit de ma mère.
Je vous remercie de votre soutien, cordialement.
yep
Un bon début mais ça reste chimique comme traitement , on ne s’attaque pas a la cause de la cause de la cause. Pourquoi tout d’un coup la cellule va se mettre à modifier son rendement énergétique ? Peut être elle est elle tout simplement carencée ?
en cancérologie, on considère qu’il n’y a pas « un » cancer, mais des cancers spécifiques causés par des anomalies du génome, auxquelles il faut répondre par des traitements de plus en plus ciblés, toujours plus chers. Sa théorie va à contre-courant : « Il faut considérer ce que les cancers ont en commun et non pas en quoi ils diffèrent. La maladie commence toujours par une inflammation due à l’incapacité pour une cellule tumorale de digérer le sucre qu’elle a capté en excès. Du coup, elle grossit et, sous l’effet de la fermentation du sucre qui y reste bloqué, se divise et laisse échapper des métastases. Une cellule, soit elle synthétise, soit elle brûle. Dans le cancer, elle fait un peu les deux à la fois. Voilà pourquoi c’est probablement une maladie métabolique, aussi simple que le diabète, due à un dysfonctionnement de la digestion cellulaire. » Le chercheur n’est pas le premier à formuler cette hypothèse. Dès 1920, Otto Warburg, un des plus grands biochimistes allemands, Prix Nobel de médecine en 1931, l’avait également émise.
Merci Franck pour ces précisions.
Je me suis permis de les ajouter à l’article.
Morgane Epineau
Merci pour ce partage Vévé !
Hydroxy citrate, acide lipoique et troisieme je comprends pas c’est quoi?
j’sais pas, tu auras plus d’infos sur le site de leur asso je pense (lien dans l’article)
Merci
C’est de la naltrexone. Utilisé d’habitude comme antidote des opiacés.